Soyez informés des projets en développement

Le concept d’énergie communautaire développé par la communauté de Mashteuiatsh attire l’attention partout au Québec. Avoir accès à des retombées équitables en développant les ressources de manière responsable a convaincu plusieurs communautés de développer ce type de projet.

Pekuakamiulnuatsh Takuhikan a été approché pour s’impliquer dans plusieurs projets aux quatre coins du Québec. La communauté partage ainsi l’expertise et pourra bénéficier de nouvelles sources de revenus autonomes. Les projets en cours de développement sont ceux menés par Énergie Matawak, Énergie Renouvelable Onimiki et Énergie Communautaire de la Rivière Batiscan. L’équipe de Développement PEK agit comme fournisseur de services pour chacune des sociétés.

Le projet d’Énergie Matawak est mené conjointement avec le Conseil des Atikamekw de Manawan et la MRC de Matawinie. Il consiste à installer une minicentrale à même le barrage Matawin, un ouvrage de régulation des eaux opéré par Hydro-Québec dans la région de Lanaudière.

Le projet d’Énergie Renouvelable Onimiki est développé avec Kebaowek First Nation, Wolf Lake First Nation et la MRC de Témiscamingue. Il vise à mettre en valeur le potentiel hydroélectrique du réservoir Kipawa en construisant deux centrales hydroélectriques.

Le projet d’Énergie Communautaire de la Rivière Batiscan réunit la municipalité de Saint-Narcisse, le Conseil des Atikamekw de Wemotaci, la Nation huronne-wendat et la MRC des Chenaux. L’objectif est de rénover et remettre en service la centrale de Saint-Narcisse actuellement propriété d’Hydro-Québec.

La communication est au coeur de tout projet de développement. Chaque société dispose d’un site Internet, d’une infolettre, d’une page Facebook et d’une adresse courriel. Toute personne intéressée est invitée à s’informer via les liens suivants.

Site web : matawak.ca

Page Facebook : @energiematawak

Infolettre : matawak.ca/infolettre

Adresse courriel : info@matawak.ca

Site web : onimiki.ca

Page Facebook : @projetonimiki

Infolettre : onimiki.ca/infolettre

Adresse courriel : contact@onimiki.ca

Site web : energiebatiscan.ca

Page Facebook : @energiebatiscan.ca

Infolettre : energiebatiscan.ca/infolettre

Adresse courriel : projet@energiebatiscan.ca

Développement PEK obtient sa certification Identification Premières Nations

Développement PEK a récemment obtenu sa certification Identification Premières Nations.

« L’empreinte de l’ours n’est pas qu’un simple symbole. C’est un mouvement qui permet d’affirmer notre identité », mentionne-t-on sur le site web d’Identification Premières Nations.

À titre d’organisme à but non lucratif propriété de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, Développement PEK est fier de perpétuer la culture des Pekuakamiulnuatsh. Nos collaborations avec d’autres nations viennent également enrichir cette culture.

Au cours des derniers mois, Développement PEK a beaucoup réfléchi sur les façons de mettre de l’avant davantage cette identité unique autant auprès des membres de l’équipe que nos collaborateurs pour mener à bien notre rôle.

 L’obtention de la certification Identification Premières Nations constitue une des étapes importantes de ce processus qui nous amènera encore plus loin dans notre évolution.

Développement PEK est fier d’opérer et de développer des projets d’énergie communautaire avec cette vision en tête.

Les partenariats comme vecteur de réconciliation économique

La réconciliation économique représente une avenue pour plusieurs Premières Nations de prendre en main leur développement en utilisant les ressources de leur territoire ancestral. L’une des avenues passe par l’établissement de partenariats afin d’établir des relations justes et équitables.

Dans un article publié dans Le Devoir, le président-fondateur et conseiller principal de l’Institut Ashukan, Alexandre Bacon, cite en exemple la décision de la communauté de Mashteuiatsh de développer les ressources énergétiques de son territoire au tournant des années 90. Cette décision a mené à la mise en place de la centrale Minashtuk sur la rivière Mistassibi. Ce premier projet a pavé la voie à d’autres partenariats pour le développement de minicentrales.

Aujourd’hui, la communauté profite de cette expérience pour développer de nouveaux projets d’énergie renouvelable et se tourne vers l’avenir.

CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE.

* Le journal Le Devoir permet la lecture de cinq articles gratuitement par mois. Un abonnement est requis au-delà de ce nombre.

Un partenariat historique pour le projet de relance de la centrale de Saint-Narcisse

Bas de vignette : Sur la photo, on retrouve Chef Gilbert Dominique de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, Cheffe Vivianne Chilton du Conseil des Attikamekw de Wemotaci Grand chef Rémy Vincent de la Nation huronne-wendat, et Guy Veillette, maire de la municipalité de Saint-Narcisse et préfet de la MRC des Chenaux. (Photo : Énergie communautaire de la rivière Batiscan)

La municipalité de Saint-Narcisse, le Conseil des Atikamekw de Wemotaci, la Nation huronne-wendat, Pekuakamiulnuatsh Takuhikan et la MRC des Chenaux ont conclu un partenariat historique afin de réaliser le projet de relance de la centrale de Saint-Narcisse actuellement propriété d’Hydro-Québec sous la formule de l’énergie communautaire.

Les cinq communautés ont ratifié leur accord visant à créer la société en commandite Énergie communautaire de la rivière Batiscan. C’est cette nouvelle organisation qui sera en charge mener le projet à bon port.

« Nous sommes mobilisés plus que jamais pour donner une nouvelle vie à cette centrale. Je suis particulièrement fier des relations que nous avons établies avec nos partenaires des nations atikamekw, huronne-wendat et innue pour concrétiser ce projet. Plusieurs étapes restent à franchir avant d’espérer une remise en service de la centrale, mais celle d’aujourd’hui nous donne bon espoir d’y parvenir et ainsi favoriser le développement de nos communautés respectives », a souligné le maire de Saint-Narcisse et préfet de la MRC des Chenaux, Guy Veillette.

« Les Premières Nations doivent être impliquées pour atteindre les objectifs liés à la transition énergétique. Ce projet prouve qu’il est possible d’unir nos efforts et d’établir de véritables relations de nation à nation », a affirmé la cheffe du Conseil des Atikamekw de Wemotaci, Vivianne Chilton.  

« La Nation huronne-wendat est fière de s’associer à ses frères et sœurs Atikamekw et Innus, de même qu’à la municipalité de Saint-Narcisse et à la MRC des Chenaux, pour la relance de la centrale de Saint-Narcisse. En générant des retombées tangibles sur le milieu local tant allochtone qu’autochtone, ce projet communautaire démontrera concrètement que la véritable réconciliation avec les Premières Nations passe en grande partie par le développement économique. La Nation huronne-wendat est reconnue comme étant un partenaire clé des projets économiques qui se déroulent sur son territoire, et celui-ci n’en fait pas exception », a mentionné le Grand chef de la Nation huronne-wendat, Rémy Vincent.

C’est en raison de l’expertise développée depuis plus dans 20 ans dans les projets d’énergie communautaire renouvelable que la Première nation des Pekuakamiulnuatsh a été invitée à se joindre au projet. Avec cette formule, les retombées générées par les projets reviennent entièrement aux partenaires. Développement PEK, un organisme sans but lucratif propriété à 100 % de la communauté, fournira les ressources et l’expertise nécessaire à la réalisation d’un tel projet.

« C’est une grande fierté pour notre Première Nation de prendre part à ce partenariat. Il s’agit d’une très belle reconnaissance de l’expertise que nous avons développée dans le domaine. Le modèle de l’énergie communautaire a fait ses preuves et est une approche gagnante pour l’ensemble des partenaires. Nous espérons que notre modèle continuera de s’exporter afin de poursuivre la création d’opportunités de développement pour d’autres milieux et d’autres Premières Nations », souligne le chef de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique.

La municipalité de Saint-Narcisse détient 30 % des parts de la société en commandite. Le Conseil des Atikamekw de Wemotaci, la Nation huronne-wendat et Pekuakamiulnuatsh Takuhikan (Première nation des Innus du Lac-Saint-Jean) ont 20 % chacun. Pour sa part, la MRC des Chenaux possède 10 % des parts.

Prochaines étapes

La constitution de la nouvelle société en commandite Énergie communautaire de la rivière Batiscan constitue l’une des premières étapes du projet. Chaque partenaire nommera des administrateurs non élus pour les représenter au sein de la société. C’est ce conseil d’administration qui prendra les décisions relatives au projet à partir de maintenant.

Hydro-Québec analyse présentement la possibilité de permettre au milieu de remettre en exploitation l’aménagement hydroélectrique de Saint-Narcisse ainsi que les conditions entourant ladite remise en exploitation, le cas échéant. Une première visite des installations a eu lieu au cours des dernières semaines et les échanges se poursuivent.

Un plan de développement sera élaboré prochainement afin d’avoir un meilleur aperçu des coûts nécessaires à la réfection de même qu’un échéancier plus précis. Plus de détails seront dévoilés au cours des prochains mois.

Nous assurerons de bien informer et consulter la population et les organisations concernées par le projet à chacune des étapes.

L’énergie communautaire peut permettre à Hydro-Québec d’atteindre ses objectifs

Lors de la présentation du plan d’action 2035 d’Hydro-Québec aux élus du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le vice-président Stratégies et développement d’Hydro-Québec, Mathieu Johnson, a mentionné que plusieurs moyens étaient possibles pour atteindre les objectifs fixés.

D’ici 2035, Hydro-Québec souhaite ajouter de 8000 à 9000 mégawatts de puissance.

Parmi les moyens possibles, on retrouve la réalisation de projets communautaires de développement énergétique.

La réalisation de projets d’énergie communautaire pour Pekuakamiulnuatsh Takuhikan et ses partenaires est au coeur de la mission de Développement PEK. Cette ouverture ne peut être que bénéfique pour les communautés.

Pour lire l’article du journal Le Quotidien, cliquez ici.

Un vent favorable pour le développement éolien pour les Pekuakamiulnuatsh

Le chef de la Première nation des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique, voit grand pour sa communauté en matière de développement éolien. Le secteur Chamouchouane près de La Doré possède un potentiel de développement de 600 MW. Il souhaite développer une relation d’égal à égal avec Hydro-Québec. Il estime aussi que sa communauté est en mesure de développer des projets éoliens au même titre qu’elle a développé des projets de minicentrales.

Développement PEK, un organisme à but non lucratif créé pour appuyer la Première nation des Pekuakamiulnuatsh dans le développement de projets énergétiques, se prépare à jouer un rôle important dans le développement de cette filière en respect avec le mandat qui nous sera confié par le conseil.

Pour lire l’article de L’Étoile du Lac, cliquez ici.

L’expertise en développement énergétique de Mashteuiatsh est partagée avec de nouveaux partenaires

Après avoir développé des projets de barrages communautaires au Lac-Saint-Jean, Mashteuiatsh est maintenant sollicitée pour partager son expertise dans d’autres régions du Québec.

Le Quotidien propose une série d’articles portant sur l’expertise développée par la communauté, les projets en cours de développement et les bénéfices générés par les projets.

On y cite notamment le projet développé par Énergie Matawak qui a été confirmé le 7 février 2024.

Pour en savoir plus sur les projets de nos clients, consultez cette section sur notre site web.

Articles du Quotidien

==>Mashteuiatsh partenaire de deux projets hydroélectriques totalisant plus de 300 M$

==>Les fondements du petit empire énergétique innu

==>Plus de 200M$ en surplus accumulés à Mashteuiatsh

Développement PEK suivra de près la réconciliation économique avec Hydro-Québec

Hydro-Québec a récemment dévoilé son plan d’action intitulé Vers un Québec décarboné et prospère. En plus de vouloir augmenter sa production et développer de nouveaux projets, la société a aussi mentionné que collaborer plus étroitement avec les communautés autochtones figurait parmi ses priorités.

À titre d’organisme à but non lucratif propriété à 100 % de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, Développement PEK suivra de près les discussions entre la société et les communautés autochtones. Nous serons prêts à jouer le rôle qui nous sera confié par le conseil.

Dans sa chronique, Ken Rock illustre bien le défi de la réconciliation économique avec Hydro-Québec. Pour lire l’article, cliquez ici.

Les communautés autochtones doivent être des acteurs importants des projets d’expansion d’Hydro-Québec

Le 2 novembre 2023, Hydro-Québec a dévoilé son plan de développement qui prévoit l’ajout de 60 térawattheures d’énergie d’ici 2035 et de 200 térawattheures d’ici 2050 afin de répondre aux besoins énergétiques du Québec.

Le pdg d’Hydro-Québec, Michaël Sabia, a mentionné qu’il souhaite qu’Hydro-Québec s’associe financièrement aux communautés autochtones pour réaliser des projets plutôt que de leur offrir des indemnisations.

Pour en apprendre plus sur le plan d’Hydro-Québec, cliquez ici.

Pour en apprendre plus sur la volonté d’Hydro-Québec d’inclure les communautés autochtones dans les projets, cliquez ici.

Plus d’autonomie financière pour Mashteuiatsh grâce aux projets énergétiques

Les revenus générés par les minicentrales représentent un aspect important de l’autonomie financière de Mashteuiatsh. Les profits peuvent servir au développer ou à financer des projets ou des organisations qui jouent un rôle important dans la communauté.

Pour lire l’article Plus d’autonomie financière pour Mashteuiatsh, cliquez ici.