Le 10e anniversaire de la mise en service de la minicentrale Val-Jalbert est souligné

Énergie hydroélectrique Ouiatchouan S.E.C. a tenu à réunir plusieurs dignitaires pour célébrer le 10e anniversaire de la mise en service de la minicentrale Val-Jalbert. L’activité a permis de revenir sur tout le chemin parcouru, de souligner la vision qui a permis à ce projet d’énergie communautaire de voir le jour et de se tourner vers l’avenir. L’équipe de Développement PEK a accompagné Énergie hydroélectrique Ouiatchouan pour l’organisation de cette activité.

Résultat d’un partenariat novateur entre la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, la MRC de Maria-Chapdelaine, la MRC du Domaine-du-Roy et la municipalité de Chambord, ce projet représente la carte de visite du modèle de l’énergie communautaire.

Dans un même ordre d’idée, une vidéo a été produite afin de laisser une trace pour les générations futures. Il est possible de le visionner en cliquant ici : https://youtu.be/cvmvogtvQ74.

En 10 ans, la minicentrale a généré des liquidités de 62,5 M$ qui ont été versées aux quatre partenaires selon le pourcentage de leur participation dans le projet. Ce montant est supérieur aux prévisions initiales.

Au fil des années, Énergie hydroélectrique Ouiatchouan S.E.C. a toujours veillé à maintenir une collaboration respectueuse avec l’équipe du Village historique de Val-Jalbert. La présence de la minicentrale représente un élément important de l’offre du site touristique.

La réalisation du projet minicentrale de Val-Jalbert a incité d’autres communautés à prendre en main le développement de projets sur leur territoire selon le modèle de l’énergie communautaire. Dans le contexte où le Québec doit augmenter sa production d’énergie pour répondre à la demande croissante et que l’enjeu de l’acceptabilité sociale représente un élément essentiel du succès des projets, le modèle de la minicentrale Val-Jalbert représente certainement un exemple à suivre.

Rappelons que c’est la Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean qui a développé le projet de minicentrale Val-Jalbert. Par la suite, Énergie hydroélectrique Ouiatchouan a pris en charge la construction et gère encore aujourd’hui les opérations.

Citations

« Il y a 10 ans, lorsque le développement du projet s’est amorcé, de nombreux doutes ont été soulevés. Dix ans plus tard, nous pouvons dire que le projet de minicentrale de Val-Jalbert est une réussite sur toute la ligne et nous pouvons tous en être très fiers », a mentionné le vice-président du conseil d’administration d’Énergie hydroélectrique Ouiatchouan S.E.C., François Rompré.

« On a démontré que les Premières Nations et le milieu municipal peuvent réaliser des partenariats qui sont gagnant-gagnant qui génèrent des retombées collectives. Nous avons un modèle de développement pour les prochaines générations », a déclaré le chef sortant de la Première nation des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique.*

« Cette collaboration que nous avons avec les Premières Nations nous permet de réaliser des projets en commun, de trouver des solutions ensemble et de renforcer notre sentiment d’appartenance au territoire. La minicentrale Val-Jalbert est un exemple à suivre », a affirmé le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon.

« Les fonds qui proviennent des minicentrales sont un effet de levier très important qui a permis de multiplier les investissements sur le territoire. Ils permettent de rendre le milieu plus attractif et d’avoir des projets d’avenir ambitieux », a indiqué le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard.

« Il y a 10 ans se concrétisait un projet innovant autant dans son intégration au territoire que dans ses retombées tangibles pour le milieu. Il s’agit d’un projet qui honore en tout point les trois piliers du développement durable, social, environnement et économie », a soutenu Luc Chiasson, maire de Chambord.

« Pour les visiteurs, c’est rare d’avoir un accès aussi privilégié à une minicentrale. Peu de sites touristiques peuvent compter sur une source de revenus de cette nature. On voit très bien que le projet a été réalisé en respect de l’environnement visuel et sonore », a souligné Yan Lapierre, président de la Corporation du parc régional de Val-Jalbert.

« Le milieu a osé en réalisant le projet de minicentrale Val-Jalbert. La plus grande leçon qu’il faut tirer du projet de minicentrale Val-Jalbert, c’est de n’avoir jamais peur d’oser », a conclu l’ancien président de la Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean, Denis Taillon.

À propos d’Énergie hydroélectrique Ouiathouan S.E.C.

Énergie hydroélectrique Ouiatchouan S.E.C. est la société en commandite qui gère la minicentrale hydroélectrique Val-Jalbert. Elle est constituée de quatre partenaires, soit Pekuakamiulnuatsh Takuhikan (45 %), la MRC de Maria-Chapdelaine (22,5 %), la MRC du Domaine-du-Roy (22,5 %) et la municipalité de Chambord (10 %).

Photo : Dans l’ordre, on retrouve les représentants des partenaires, soit Patrick Courtois, vice-chef de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh; Luc Simard, préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Yanick Baillargeon, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy; Luc Chiasson, maire de Chambord; en compagnie de François Rompré, vice-président d’Énergie hydroélectrique Ouiatchouan S.E.C. (Photo : Mathieu Langevin)

Une table ronde pour réfléchir aux énergies renouvelables

Le 2 mai dernier, Développement PEK a été invité à participer à la Table ronde sur l’énergie renouvelable organisée par le Centre de recherche sur le développement territorial.

Plusieurs projets de développement sont en marche au Québec en lien avec le Plan d’action 2035 d’Hydro-Québec qui souhaite ajouter de 8000 à 9000 MW de puissance à son réseau.

Ce développement s’accompagne de plusieurs questions. Qui profitera de cette richesse créée par les nouvelles productions d’énergie renouvelable? Quel usage sera fait de la nouvelle livraison québécoise de mégawatts? Au-delà des activités de construction et des redevances versées dans les budgets municipaux, quels seront les effets économiques structurants pour les localités, les territoires MRC et les régions?

Le vice-président et directeur général de Développement PEK, Marc Morin, et le conseiller en communication et relations avec les communautés, Daniel Migneault ont présenté le rôle de Développement PEK dans le développement de la filière énergétique communautaire développée par la communauté de Mashteuiatsh et les projets en cours de développement.

Ils étaient accompagnés par Denis Taillon, ancien président et toujours administrateur de la Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean, qui est revenu sur les projets de Val-Jalbert et de la Onzième Chute comme des exemples à suivre en matière de consultation, d’intégration à leur milieu d’accueil et de maximisation des retombées économiques régionales. I

Les besoins seront importants dans les prochaines années au Québec. La filière de l’énergie communautaire peut certainement jouer un rôle. Ce modèle permet une consultation en amont du processus de développement des projets, ce qui favorise une meilleure acceptabilité.

La transition énergétique doit s’amorcer dès maintenant. Parallèlement, le processus accéléré représente un risque au niveau de l’acceptabilité sociale. Un équilibre devra être trouvé pour que l’ensemble des enjeux soit pris en compte.

Le Centre de recherche sur le développement territorial produira un rapport au terme de la journée de consultation. Développement PEK est fier d’avoir contribué à la réflexion et d’avoir pu faire valoir les avantages du modèle de l’énergie communautaire.

À propos de Développement PEK

Développement PEK est une corporation sans but lucratif créée pour supporter le concept d’énergie communautaire développé par Pekuakamiulnuatsh Takuhikan (Mashteuiatsh).

Développement PEK regroupe une équipe de professionnels multidisciplinaires expérimentés qui accompagne efficacement la communauté de Mashteuiatsh, les communautés autochtones et les organisations municipales tout au long des étapes inhérentes à l’acquisition, au développement, à la construction et à l’exploitation de projets issus des énergies renouvelables (hydroélectricité, éolien, solaire, biomasse).

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Décès d’Alain Nepton : un grand Pekuakamiulnu nous quitte

Toute l’équipe de Développement PEK tient à rendre hommage à Alain Nepton, décédé le 31 mars 2025 à l’âge de 78 ans, et à le remercier pour son apport inestimable au fil des années.

Alain Nepton agissait à titre de président des conseils d’administration de Développement PEK, de Shipiss et de la Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean et vice-président de Gestion PEK.

Homme d’une grande sagesse, il comprenait mieux que quiconque l’importance du dialogue, mais surtout de l’écoute.

Il a toujours eu sa Nation à coeur. Il était conscient de l’importance de tisser des relations entre les Nations afin que nous nous comprenions tous un peu mieux.

Il aura laissé une empreinte durable sur sa communauté, sur nos organisations et sur plusieurs personnes qui ont croisé son chemin.

Au nom de toute notre équipe, nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

Des hommages

Dans un article de Radio-Canada (2 mars 2025), le chef de la Première Nation des Pekuamiulnuatsh, Gilbert Dominique, a souligné son grand savoir et son engagement pour la communauté jusqu’à la toute fin.

Le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, lui a souligné la perte pour la communauté et a rappelé à quel point il était apprécié.

Média : La réconciliation économique en action

Le concept de réconciliation économique avec les Premières Nations est souvent évoqué. Mais concrètement, qu’est-ce que cela veut dire?

Cela signifie que les Premières Nations doivent être consultés dès les premières étapes de développement d’un projet. Cela signifie qu’aucun projet ne peut voir le jour sans une participation active des Premières Nations.

Dans sa chronique publiée dans le journal Les Affaires, Ken Rock, mentionne que les paroles, c’est bien, mais les actions, c’est mieux.

« Il est temps de le dire haut et fort: la réconciliation économique n’est ni un slogan ni une formalité. C’est une opportunité unique de repenser nos modèles d’affaires, d’innover et de créer une prospérité partagée. », mentionne Ken Rock.

Développement PEK est fier de contribuer au développement et à l’opération à plusieurs projets énergétiques dans lesquels les Premières Nations jouent un rôle important.

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Une année fort occupée à venir pour Développement PEK

L’année 2025 est déjà bien commencée alors que le mois de janvier tire déjà à sa fin. Développement PEK continuera de mettre son expertise au service des sociétés clientes.

Voici un bref résumé des projets en cours de développement dans lesquels la communauté de Mashteuiatsh a accepté d’être partenaire.

Énergie Communautaire de la Rivière Batiscan

Différentes analyses seront réalisées afin de disposer des données nécessaires pour bien évaluer le projet de relance de la centrale Saint-Narcisse. Une inspection de la galerie d’amenée et une évaluation des équipements de la centrale seront notamment réalisées.

La démarche d’information et de consultation se poursuivra avec la tenue de consultations avec les Premières Nations engagées dans le projet, des rencontres ciblées avec des organisations du milieu et Hydro-Québec.

À la lumière des résultats des analyses, une décision éclairée à savoir si le projet ira de l’avant ou non sera prise par les administrateurs d’Énergie Communautaire de la Rivière Batiscan. Si tel est le cas, les premiers travaux pourraient s’amorcer vers la fin de l’année 2025.

Pour tous les détails, cliquez ici.

Énergie Matawak

La rédaction de l’étude d’impact environnementale suit son cours. Elle devrait être déposée au cours des prochaines semaines au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Par la suite, l’évaluation environnementale entreprendra sa prochaine étape avec les étapes de participation publique et d’analyse environnementale. La réalisation de l’ingénierie détaillée et les discussions pour la conclusion d’un contrat de vente d’énergie avec Hydro-Québec sont aussi prévues.

Énergie Matawak prévoit toujours entreprendre la construction vers la fin de l’année 2025. La mise en service est anticipée pour la fin de l’année 2027.

Énergie Renouvelable Onimiki

Énergie Renouvelable Onimiki tiendra de nouvelles rencontres d’information et de consultation ce printemps avec la population et les organisations concernées par le projet.

La démarche d’information et de consultation permettra ainsi de discuter des enjeux afin de bonifier le concept du projet et directement intégrer, le cas échéant, ces modifications à l’étude d’impact. D’ailleurs, celle-ci devrait être déposée au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs au cours de l’automne 2025.

Le développement du projet se poursuivra alors que l’étape de l’ingénierie détaillée devrait s’amorcer. Énergie Renouvelable Onimiki s’assurera de maintenir de bonnes relations avec Hydro-Québec en prévision de discussions à tenir pour conclure un contrat de vente d’énergie.

Sans oublier

Développement PEK continue de gérer et d’exploiter les centrales en opération de ses sociétés clientes. D’ailleurs, la minicentrale Val-Jalbert souligne en 2025 le 10e anniversaire de sa mise en service. Ce sera l’occasion de mettre en valeur cette minicentrale qui constitue une carte de visite exceptionnelle pour la filière énergie.

Soyez informés des projets en développement

Le concept d’énergie communautaire développé par la communauté de Mashteuiatsh attire l’attention partout au Québec. Avoir accès à des retombées équitables en développant les ressources de manière responsable a convaincu plusieurs communautés de développer ce type de projet.

Pekuakamiulnuatsh Takuhikan a été approché pour s’impliquer dans plusieurs projets aux quatre coins du Québec. La communauté partage ainsi l’expertise et pourra bénéficier de nouvelles sources de revenus autonomes. Les projets en cours de développement sont ceux menés par Énergie Matawak, Énergie Renouvelable Onimiki et Énergie Communautaire de la Rivière Batiscan. L’équipe de Développement PEK agit comme fournisseur de services pour chacune des sociétés.

Le projet d’Énergie Matawak est mené conjointement avec le Conseil des Atikamekw de Manawan et la MRC de Matawinie. Il consiste à installer une minicentrale à même le barrage Matawin, un ouvrage de régulation des eaux opéré par Hydro-Québec dans la région de Lanaudière.

Le projet d’Énergie Renouvelable Onimiki est développé avec Kebaowek First Nation, Wolf Lake First Nation et la MRC de Témiscamingue. Il vise à mettre en valeur le potentiel hydroélectrique du réservoir Kipawa en construisant deux centrales hydroélectriques.

Le projet d’Énergie Communautaire de la Rivière Batiscan réunit la municipalité de Saint-Narcisse, le Conseil des Atikamekw de Wemotaci, la Nation huronne-wendat et la MRC des Chenaux. L’objectif est de rénover et remettre en service la centrale de Saint-Narcisse actuellement propriété d’Hydro-Québec.

La communication est au coeur de tout projet de développement. Chaque société dispose d’un site Internet, d’une infolettre, d’une page Facebook et d’une adresse courriel. Toute personne intéressée est invitée à s’informer via les liens suivants.

Site web : matawak.ca

Page Facebook : @energiematawak

Infolettre : matawak.ca/infolettre

Adresse courriel : info@matawak.ca

Site web : onimiki.ca

Page Facebook : @projetonimiki

Infolettre : onimiki.ca/infolettre

Adresse courriel : contact@onimiki.ca

Site web : energiebatiscan.ca

Page Facebook : @energiebatiscan.ca

Infolettre : energiebatiscan.ca/infolettre

Adresse courriel : projet@energiebatiscan.ca

Développement PEK obtient sa certification Identification Premières Nations

Développement PEK a récemment obtenu sa certification Identification Premières Nations.

« L’empreinte de l’ours n’est pas qu’un simple symbole. C’est un mouvement qui permet d’affirmer notre identité », mentionne-t-on sur le site web d’Identification Premières Nations.

À titre d’organisme à but non lucratif propriété de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, Développement PEK est fier de perpétuer la culture des Pekuakamiulnuatsh. Nos collaborations avec d’autres nations viennent également enrichir cette culture.

Au cours des derniers mois, Développement PEK a beaucoup réfléchi sur les façons de mettre de l’avant davantage cette identité unique autant auprès des membres de l’équipe que nos collaborateurs pour mener à bien notre rôle.

 L’obtention de la certification Identification Premières Nations constitue une des étapes importantes de ce processus qui nous amènera encore plus loin dans notre évolution.

Développement PEK est fier d’opérer et de développer des projets d’énergie communautaire avec cette vision en tête.

Les partenariats comme vecteur de réconciliation économique

La réconciliation économique représente une avenue pour plusieurs Premières Nations de prendre en main leur développement en utilisant les ressources de leur territoire ancestral. L’une des avenues passe par l’établissement de partenariats afin d’établir des relations justes et équitables.

Dans un article publié dans Le Devoir, le président-fondateur et conseiller principal de l’Institut Ashukan, Alexandre Bacon, cite en exemple la décision de la communauté de Mashteuiatsh de développer les ressources énergétiques de son territoire au tournant des années 90. Cette décision a mené à la mise en place de la centrale Minashtuk sur la rivière Mistassibi. Ce premier projet a pavé la voie à d’autres partenariats pour le développement de minicentrales.

Aujourd’hui, la communauté profite de cette expérience pour développer de nouveaux projets d’énergie renouvelable et se tourne vers l’avenir.

CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE.

* Le journal Le Devoir permet la lecture de cinq articles gratuitement par mois. Un abonnement est requis au-delà de ce nombre.

Un partenariat historique pour le projet de relance de la centrale de Saint-Narcisse

Bas de vignette : Sur la photo, on retrouve Chef Gilbert Dominique de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, Cheffe Vivianne Chilton du Conseil des Attikamekw de Wemotaci Grand chef Rémy Vincent de la Nation huronne-wendat, et Guy Veillette, maire de la municipalité de Saint-Narcisse et préfet de la MRC des Chenaux. (Photo : Énergie communautaire de la rivière Batiscan)

La municipalité de Saint-Narcisse, le Conseil des Atikamekw de Wemotaci, la Nation huronne-wendat, Pekuakamiulnuatsh Takuhikan et la MRC des Chenaux ont conclu un partenariat historique afin de réaliser le projet de relance de la centrale de Saint-Narcisse actuellement propriété d’Hydro-Québec sous la formule de l’énergie communautaire.

Les cinq communautés ont ratifié leur accord visant à créer la société en commandite Énergie communautaire de la rivière Batiscan. C’est cette nouvelle organisation qui sera en charge mener le projet à bon port.

« Nous sommes mobilisés plus que jamais pour donner une nouvelle vie à cette centrale. Je suis particulièrement fier des relations que nous avons établies avec nos partenaires des nations atikamekw, huronne-wendat et innue pour concrétiser ce projet. Plusieurs étapes restent à franchir avant d’espérer une remise en service de la centrale, mais celle d’aujourd’hui nous donne bon espoir d’y parvenir et ainsi favoriser le développement de nos communautés respectives », a souligné le maire de Saint-Narcisse et préfet de la MRC des Chenaux, Guy Veillette.

« Les Premières Nations doivent être impliquées pour atteindre les objectifs liés à la transition énergétique. Ce projet prouve qu’il est possible d’unir nos efforts et d’établir de véritables relations de nation à nation », a affirmé la cheffe du Conseil des Atikamekw de Wemotaci, Vivianne Chilton.  

« La Nation huronne-wendat est fière de s’associer à ses frères et sœurs Atikamekw et Innus, de même qu’à la municipalité de Saint-Narcisse et à la MRC des Chenaux, pour la relance de la centrale de Saint-Narcisse. En générant des retombées tangibles sur le milieu local tant allochtone qu’autochtone, ce projet communautaire démontrera concrètement que la véritable réconciliation avec les Premières Nations passe en grande partie par le développement économique. La Nation huronne-wendat est reconnue comme étant un partenaire clé des projets économiques qui se déroulent sur son territoire, et celui-ci n’en fait pas exception », a mentionné le Grand chef de la Nation huronne-wendat, Rémy Vincent.

C’est en raison de l’expertise développée depuis plus dans 20 ans dans les projets d’énergie communautaire renouvelable que la Première nation des Pekuakamiulnuatsh a été invitée à se joindre au projet. Avec cette formule, les retombées générées par les projets reviennent entièrement aux partenaires. Développement PEK, un organisme sans but lucratif propriété à 100 % de la communauté, fournira les ressources et l’expertise nécessaire à la réalisation d’un tel projet.

« C’est une grande fierté pour notre Première Nation de prendre part à ce partenariat. Il s’agit d’une très belle reconnaissance de l’expertise que nous avons développée dans le domaine. Le modèle de l’énergie communautaire a fait ses preuves et est une approche gagnante pour l’ensemble des partenaires. Nous espérons que notre modèle continuera de s’exporter afin de poursuivre la création d’opportunités de développement pour d’autres milieux et d’autres Premières Nations », souligne le chef de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique.

La municipalité de Saint-Narcisse détient 30 % des parts de la société en commandite. Le Conseil des Atikamekw de Wemotaci, la Nation huronne-wendat et Pekuakamiulnuatsh Takuhikan (Première nation des Innus du Lac-Saint-Jean) ont 20 % chacun. Pour sa part, la MRC des Chenaux possède 10 % des parts.

Prochaines étapes

La constitution de la nouvelle société en commandite Énergie communautaire de la rivière Batiscan constitue l’une des premières étapes du projet. Chaque partenaire nommera des administrateurs non élus pour les représenter au sein de la société. C’est ce conseil d’administration qui prendra les décisions relatives au projet à partir de maintenant.

Hydro-Québec analyse présentement la possibilité de permettre au milieu de remettre en exploitation l’aménagement hydroélectrique de Saint-Narcisse ainsi que les conditions entourant ladite remise en exploitation, le cas échéant. Une première visite des installations a eu lieu au cours des dernières semaines et les échanges se poursuivent.

Un plan de développement sera élaboré prochainement afin d’avoir un meilleur aperçu des coûts nécessaires à la réfection de même qu’un échéancier plus précis. Plus de détails seront dévoilés au cours des prochains mois.

Nous assurerons de bien informer et consulter la population et les organisations concernées par le projet à chacune des étapes.

Un vent favorable pour le développement éolien pour les Pekuakamiulnuatsh

Le chef de la Première nation des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique, voit grand pour sa communauté en matière de développement éolien. Le secteur Chamouchouane près de La Doré possède un potentiel de développement de 600 MW. Il souhaite développer une relation d’égal à égal avec Hydro-Québec. Il estime aussi que sa communauté est en mesure de développer des projets éoliens au même titre qu’elle a développé des projets de minicentrales.

Développement PEK, un organisme à but non lucratif créé pour appuyer la Première nation des Pekuakamiulnuatsh dans le développement de projets énergétiques, se prépare à jouer un rôle important dans le développement de cette filière en respect avec le mandat qui nous sera confié par le conseil.

Pour lire l’article de L’Étoile du Lac, cliquez ici.